Nous vous souhaitons la bienvenue sur le forum NEMESIS ouvert depuis le 04/12/2010 Nombre de ligne exigé : 15 lignes complètes. Nous vous rappelons que le forum est accessible pour les + 18 ans. De ce fait, tous les sujets ne sont pas visibles car certains peuvent contenir des scènes de violences pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes. Pensez à voter sur les top sites pour ramener du monde. Possibilité de créer son personnage mais favorisez les prédéfinis qui sont importants pour l'histoire. |
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| Auteur | Message |
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William Gordon
Messages : 10 Age : 33
| Sujet: William Gordon Mer 16 Fév - 17:01 | |
| Gordon William
Nom : Gordon Prénom : William Age : 535 ans Date de naissance : 01/01/1489 Groupe : Originel Lieu de Résidence : L.A
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(c) credits |
I) Vie humaine. William Gordon n’est pas réellement né sur le sol américain. Il en réalité né dans le Yorkshire en 1489 dans une famille de noblesse d’épée. Son père était capitaine dans l’armée anglaise et combattit de nombreuses fois les Français, tout comme son grand père qui fut Connétable du Roi Edouard IV. Sa mère était la fille d’un Lord héréditaire ce qui offrait son titre à son fils. Elle mourut malheureusement en couche quelques heures après la naissance de William. Son père, brisé part le décès de sa femme lui en garda une haine secrète et farouche durant les premières années de vie de son fils, songeant même à faire disparaître le fruit de son malheur. Il comprit bien vite qu’à son âge, il n’aurait probablement pas d’autre descendant et que son nom disparaitrait avec l’enfant s’il faisait quelque chose de stupide. Il entreprit donc d’éduquer correctement le jeune William en l’envoyant étudier chez les moines. Il apprit là le latin, le grec, la philosophie et la théologie. Après avoir acquis ses bases solides il repartit chez lui en 1510 afin que son père termine son éducation aux métiers des armes. La suite logique de cette vie fut alors le mariage. Seulement, William était un homme volage avide d’aventure et de découverte. Il avait faim, de connaissances, de pouvoir, de femmes, de renommée. Son père, mourant, lui posa alors un choix simple : soit il prenait sa place à la chambre des Lord et acceptait de se marier, soit il devait partir pour les Amériques afin de combattre la marine espagnole. Le choix fut fait très rapidement et William Gordon fut nommé capitaine d’un vaisseau de combat de la flotte du Roi d’Angleterre en 1515. Nous mîmes six mois pour arriver jusqu’aux Amériques avec quelques pertes. Les Espagnols disposaient de très nombreux comptoirs et de nombreux territoires dans cette région, en particulier depuis qu’ils avaient soumis les Indiens, peuple barbare et cannibale. Néanmoins, personne n’avait jamais pu démettre la marine anglaise, la meilleure de l’histoire. C’est au cour d’une canonnade ou il failli perdre la vie que William se rendit compte que la mort l’effrayait. A 25 ans, et avec sa vie désordonnée faite de coucheries, il risquait de ne jamais voir ses 30 ans. Il considérait déjà comme un miracle de n’avoir pas attrapé la syphilis ou une autre maladie vénérienne. Il avait souvent entendu parler de ces étranges Indiens qui menaient des rites païens et possédaient peut être le secret de l’immortalité. Ses victoires contre les espagnols lui permirent d’être promu Commodore après trois ans de guerre. Là, il usa de son autorité pour aller piller et dévaster les camps indiens ainsi que leurs étranges pyramides qu’il profana sans aucuns scrupules. Il fit torturer les shaman afin qu’ils parlassent de leurs secrets. L’un d’eux finit par cracher le morceau et parla d’une pyramide maudite ou reposait un ancien roi sanguinaire Aztèque qui dévorait ses ennemis. Gordon rassembla ses hommes et lança une expédition vers ce lieu noir et souillé par le sang. Ils commencèrent les fouilles et les travaux pour accéder à la chambre funéraire de l’ancien tyran. Deux mois furent nécessaires à ces fainéants d’ouvrier pour permettre au Commodore William Gordon d’entrer enfin dans la chambre. Là, au milieu de l’or et des bijoux, se trouvait un étrange sarcophage. Le Roi devait se trouver dedans. Néanmoins, on ne pouvait pas ouvrir cela ici. Il fit transporter le sarcophage sur son navire et décida de remonter vers les colonies anglaises afin de l’étudier plus en détail. En 1519, alors qu’il ne restait plus que trois semaines de voyage, sa curiosité le poussa à faire monter sa trouvaille dans sa cabine personnelle. Il resta là, des jours, à regarder la pièce ancienne. Il le touchait, le regardait avec avidité, jusqu’à ce qu’il déclenche par inadvertance une sorte de mécanisme qui libéra un gaz. Un gaz qui allait changer toute sa vie. Il suffoqua d’abord, puis s’écroula sur le sol, prit dans des douleurs indescriptibles et sombra dans l’inconscience. Il ne savait pas combien de temps il avait pu dormir. Il appela son second, personne ne répondit. Le bateau tanguait dangereusement et des bruits d’orage vinrent lui déchirer les oreilles. Il sorti de sa cabine et l’eau vint lui fouetter le visage… Là, les cadavres flottaient à moitié sur le pont et passaient par-dessus bord, dans les calles, l’odeur était insupportable et William vomit pitoyablement sur le sol. Visiblement, la tempête les avait séparés des deux autres navires, et le Commodore était le seul survivant. Totalement parti à la dérive, son navire finit par s’échouer non loin des terres anglaises. II) Les premières années. Après cette tempête et cette épidémie, William Gordon s’attendait à ce que le Roi le fasse rentrer en Angleterre. Il n’en fut rien, le Roi souhaitait qu’il occupe un poste de gouverneur suite au décès de l’un d’eux. Epuisé par les épreuves, son corps semblait le lâcher. La nourriture ne le rassasiait plus, l’eau de le désaltérait plus. Même les femmes ne lui procuraient plus de plaisirs. Ses sens étaient en permanence en éveil, ultra-sensible, le moindre bruit lui brisait les tympans, une simple odeur l’écœurait et il devint vite capable de repérer tous les ingrédients d’un plat. Le soleil le gênait, si bien qu’il finit par ne plus sortir de sa demeure de gouverneur. Les jours passaient et il sentait la faim lui tirailler le ventre… de plus, il entendait à présent le cœur des gens battre, il pouvait presque voir leur carotide bouger quand le sang s’y précipitait par giclée entière. Il devenait de plus en plus violent avec ses serviteurs et ses maitresses. C’est d’ailleurs avec l’une d’elle qu’il goutta pour la première fois du sang humain, après plus d’une semaine de jeûne. Il la vida complètement, sentant la force de sa jeunesse et de sa fougue se précipiter dans son propre corps, une sensation exaltante et puissante, comme une drogue dopante. Aucun doute possible, ce gaz l’avait changé en profondeur. Il devait fuir à tout prix avant que l’on ne se rende compte du monstre qu’il était devenu. Il devait simuler sa mort. Lorsque le corps fut découvert, ses administrés le poursuivirent afin de l’éliminer, une chasse s’engagea alors entre William et une cinquantaine d’homme. Il se dirigeait vers la côte, comme son plan le prévoyait. Là, les villageois purent le voir sauter dans le vide, du haut d’une falaise… Bien sur, William avait pu survivre à sa chute. Il devait à tout prix quitter le nouveau monde et retourner en Europe. Il monta clandestinement à bord d’un navire qui devait finir sa traversée en Angleterre. Ruiné, présumé mort, son nom salit par une histoire de meurtre il devait repartir de zéro. Le Château familial avait certainement du être vendu pour payer les créanciers. Devenu totalement allergique au soleil, il ne vivait plus que la nuit, ayant élu domicile dans une sorte de cave sombre ou une simple paillasse lui servait de lit. Il se reconstitua peu à peu une fortune en jouant et en trichant. Sa condition nouvelle l’intriguait et il fit de nombreuses recherches dans des archives et des bibliothèques de moines…Sans succès. Il parcourut l’Angleterre en massacrant principalement les nonnes et les moines dans sa recherche de réponses. III) Les Originels. En l’an 1535, ayant assez massacré de moines et ayant assez recherché de réponses sans résultats, il décida de partir en France. Ce pays de tous les intellectuels au patrimoine inégalable. Il s’abreuva aussi bien du sang de ses conquêtes et des imbéciles qui se trouvaient sur son chemin, que des livres et des théories des humanistes. Fin duelliste, il adorait se battre et provoquer les humains. Son nom fut rapidement synonyme du mystérieux libertin. Visible seulement la nuit et de préférence par les jolies femmes. Il se dirigea ensuite vers le sud de la France, dans le but de passer en Italie, lieu de la plus haute culture de l’époque. C’est là qu’il rencontra Gabriel Duval. Stupéfait de se trouver un semblable, ils fraternisèrent rapidement, discutant longuement entre deux massacres. Malgré une certaine amitié, ils étaient en compétition auprès de la gente féminine afin de savoir qui serait le plus grand séducteur. Aucun vainqueur n’a pu être déterminé jusqu’ici. Tout deux avide de pouvoir, ils adoraient intriguer et comploter. Ils voyagèrent dans toute l’Europe, multipliant le nombre des vampires et décimant la population humaine. Ils furent rejoint ensuite par Yuna qui avait subi le même sort qu’eux. Elle apportait une petite touche de féminité exotique à ce groupe sanguinaire. Elle venait sans doute d’un très lointain pays d’Asie (William découvrira plus tard qu’il s’agissait du Japon). Puis, lors d’un voyage dans l’Empire Russe, ce fut Vera qui vint compléter l’équipe. Dès lors, ils commencèrent un travail de sape des pouvoirs dominants humains. Engendrant de nombreux enfants et décimant les humains. Ils se rendirent tous à San Francisco ou leurs projets de prise de pouvoir se concrétisaient. Centre nerveux de l’autorité vampire, Les Originels dirigeaient depuis leur base principale les différent réseaux de leurs serviteurs. La prise de pouvoir fut rapide et sanglante, l’humanité passa de près de 6.7 milliards d’habitants à un million. Et les Vampires devinrent les nouveaux dirigeants du monde. Ou plutôt, les Originels devinrent les nouveaux dirigeants du monde. Ceci dit, William demeure le plus prudent de ses camarades. Le nouveau régime est encore récent et malgré le travail de Gabriel pour assurer la quantité et la qualité de la nourriture par un élevage, il faut encore que le nouvel ordre se solidifie et s’ancre dans les mœurs grâce à la répression et la propagande et surtout le contrôle des naissances strict tant du côté des humains que des vampires afin de former une structure sociale stable, des tâches à laquelle William compte bien s’atteler.
On dit souvent que de tous les Originels, William est le plus cruel et le plus fourbe. C’est très en dessous de la réalité. Il n’existe pas d’être plus sournois et sadique sur terre. En effet, William a su mettre à profit son éducation classique et sa très vaste culture en la mettant au service d’une intelligence à la fois stupéfiante, rapide et perverse. Capable de voir d’un seul coup toutes les ramifications d’une situation, de peser, de réfléchir et d’analyser plus vite que d’autres. Cette intelligence remarquable est d’ailleurs ce qui le rend totalement fou. Il ne dort jamais, même le jour à cause de sa mémoire qui le rend insomniaque, il n’arrive pas à cesser de penser pour se laisser aller, il est toujours en train de travailler, il adore la lecture. Il passe généralement le plus clair de son temps dans les archives historiques et les bibliothèques surtout depuis que son rang lui donne un accès total à toutes ces structures. Son sadisme, comme nous le disions, n’a aucune limite. Il préfère toujours s’attaquer non pas au corps ou à l’esprit de ses victimes, mais bien à leur cœur. Il détruira méthodiquement et psychologiquement l’imbécile qui s’opposera à lui tout en se faisant passer pour son allié. Bien sur, il ne rechignera jamais à une séance de torture « classique » avec table d’opération et instrument de médecine pour se défouler. Bizarrement, son sadisme est rarement dirigé contre les esclaves humains. Il les considère comme des animaux utiles, et ce qui est utile ne se torture pas gratuitement. En revanche, les vampires sont ceux qui doivent souvent supporter ses accès de fureur. Il a d’ailleurs la fâcheuse manie de considérer les enfants des Originels comme des incapables et il peste souvent contre les méthodes trop douces du C.A.M.S qui vautre un peu trop dans le luxe les jeunes vampires. Il se démarque principalement de Vera et Gabriel sur la question du luxe. Plutôt austère, l’or et les richesses ne l’intéressent pas, pas plus que les fêtes interminable qu’il considère comme un coût excessif dans le budget de l’Etat et fait toujours l’empêcheur de dépenser en rond. William est plutôt discret, il ne s’affiche jamais avec ses conquêtes – un point commun avec son co-équipier Gabriel- et s’arrange toujours pour que celle-ci ait subitement disparue le lendemain, qu’elle soit vampire ou humaine. Tout comme Gabriel, William est affamé de pouvoir, c’est en cela qu’il aime sa condition de vampire et d’Originel. Plus que le pouvoir, c’est l’abus de pouvoir qu’il aime. Soumettre quelqu’un à sa volonté, le faire danser à son rythme lui procure un plaisir démoniaque. Et, plus que tout il aime jouer les éminences grises et diriger dans l’ombre les opérations. C’est un politicien exceptionnel dans la mesure où il ment mieux que personne. En effet, il est toujours le seul à savoir la finalité exacte de ses propres plans et rien de ce qu’il ne dit de doit être pris pour argent comptant, encore moins pour la vérité. Il n’hésitera d’ailleurs jamais à mêler le vrai et le faux pour subvertir quelqu’un ou le mener là où il le désire. Très susceptible, il ne faut jamais le brusquer ou le prendre de front. L’ampleur de ses colères est en effet incroyable et elles sont surtout totalement imprévisibles. Le plus souvent, elles sont le fruit d’une longue maturation avant une explosion aussi soudaine que violente. Il ne tolère pas la contradiction de personnes de rang inférieur et surtout des femmes en général. D’ailleurs, ses colères magnifiques sont souvent dues à la contestation soit d’un esclave imprudent, soit d’un vampire qui aurait un peu envie de faire le fier. Dans tous les cas de figures, il n’est pas rare qu’un bougre au mauvais endroit au mauvais moment soit prit dans la vague de violence.
William est un homme de tailleassez grande –environ un mètre quatre-vingt-cinq – avec un physique athlétique du à ses entrainements militaires et à sa condition de vampire qui lui offre une condition physique très avantageuse. En effet, si l’on pouvait le voir nu, il serait aisé de remarquer qu’il dispose d’une musculature forgé par une vie de combat et de massacre. Parfaitement dessinés, ses muscles le font ressembler aux magnifiques statues antiques des Dieux grecs. Fin et élancé, il est très souple. Ses pectoraux et ses abdominaux semblent avoir été tracés directement dans son corps par un géomètre tant la perfection de leur forme est évidente. Ses dorsaux ont également été travaillés afin de permettre le meilleur équilibre entre souplesse et puissance. Ses bras sont ceux d’une épéiste accompli c'est-à-dire assez fin mais redoutablement puissant lorsque leur force est combinée avec le reste du corps. Ses Biceps sont assez fins et ne font qu’à peine arrondir ses longs avants bras. Ses mains et ses doigts, plus que ceux d’un duelliste, sont ceux d’un calligraphe et d’un pianiste. Ils sont fins et si souple que William peut les tordre sans se faire mal. Le visage de William est celui d’un être pur, ce qui est naturellement une simple façade. Ce visage clair, blanc et lumineux est la meilleure manière de cacher l’âme noire et totalement pervertie du vampire. Son regard noir est le seul indicateur de sa nature profondément mauvaise. Ce regard est lourd, pesant, il semble traverser vos pensées et votre chair, à tel point que chacun parait mis à nu devant William. Son sourire est de loin le plus trompeur et terrifiant. Il peut tout dire, soit que William apprécie la personne en face – rarissime, seul ses trois compagnons de toujours ont cette chance- soit qu’il travaille lentement mais sûrement à sa perte. Ses cheveux sont mis longs mais ils laisse voir une grande partie de son front. En ce qui concerne ses habitudes vestimentaires, Gordon privilégie le style classique. Costume sombre, chemise blanche et cravate noire. Bien qu’il rechigne à dépenser beaucoup, il attache une grande importance à avoir les meilleurs habits possibles. Après tout, la tenue fait partie des symboles de pouvoir.
Célébrité Avatar : Ian Somerhalder Prénom ou pseudo : Gwenaël Age : 20 D'où connais - tu le forum ? Recherche sur internet ( probablement un partenaire mais j’ai oublié lequel). Ton avis sur le forum : Contexte classique et bien amené. Design très bon. Présence sur le forum : variable, entre 4/7 et 6/7 Exemple de Post : (à mettre en spoiler) Nous vous demandons un test de rp de plus ou moins 15 lignes pleines sans compter les dialogues sur votre personnage (le personnage pour lequel vous postulez). Code :Ok by Ty'
Dernière édition par William Gordon le Mer 16 Fév - 23:03, édité 1 fois |
| | | William Gordon
Messages : 10 Age : 33
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 17:02 | |
| Le Commodore Gordon venait tout juste de poser le pied à terre. Décidément, ces espagnols fuyaient toujours comme des lâches face à la marine anglaise. Son superbe galion de combat le « King Henry » se trouvait à quelques encablures sur l’eau turquoise. La chaloupe venait juste d’être tirée de l’eau. Le Cheval du Commodore fut amené. Un magnifique destrier noir. Il tenait fermement les rênes du cheval pendant que les soldats de Sa majesté britannique finissaient de poser pied à terre. Habillé de son superbe uniforme, l’officier anglais ordonnait à ses soldats d’aller plus vite. Le temps se couvrait, et il avait encore des espagnols à bouter hors de ces mers pour la gloire du roi. Les Indiens devaient se cacher dans les quelques monts qui surplombaient la jungle. William cachait très bien sa peur d’entrer dans cette forêt profonde, de nombreuses légendes circulaient dans les rangs à propos de la jungle du Nouveau Monde. Des créatures infâmes et démoniaques s’y trouvaient, et on pouvait finir dévoré à chaque nouveau pas. Rien que la densité de cette étendue verte foncé était effrayante. Comment des êtres humains pouvaient vivre là dedans ? C’était absolument invraisemblable. Les troncs d’arbres eux même cachaient d’après les ragots des insectes qui entraient dans le corps de leurs victimes et suçaient leur sang et, lorsqu’elles étaient gonflés du liquide rouge, sortait de votre corps en vous laissant pour mort. Les soldats entèrent en premier dans la forêt. La pyramide indienne qu’ils recherchaient se trouvait à quelques jours de marche de la plage. William s’était donné une semaine avant de rebrousser chemin. Pendant que la piétaille faisait une sorte de chemin à travers la jungle en coupant les arbres et en arrachant les hautes herbes afin de permettre au cheval du Commodore Gordon de passer tranquillement. Il ne savait pas si des Indiens viendraient l’attaquer pendant son trajet, c’était à prévoir, tout comme il serait à prévoir que l’accès au trésor serait difficile et piégé. La progression se faisait lentement. Gordon savait qu’une telle nuée d’obstacle ne pouvait que signifier que le vieux shaman qu’il avait torturé ne lui avait pas menti, ou du moins qu’il croyait à ce qu’il racontait. Néanmoins, il le prévint que cet endroit était maudit et qu’une sombre chose y rôdait. Une sorte d’âme noire et malsaine qui terrifiait les indiens. Gordon avait prit cela pour des niaiseries de sauvages superstitieux. L’anglais entendit ensuite un cri, suivit de coups de feu. Son cheval se cabra et William sorti son épée. Visiblement, les indiens gardaient ce lieux. Il ordonna de tirer sur tout ce qui bougeait dans les fourrés. Et descendit de son cheval, entouré d’une quinzaine de garde. Il ne pouvait plus vraiment avancer dans la jungle. Puis, ils se montrèrent, les indiens, nus, la peau sombre avec des lances à la main. Le Commodore ordonna la charge et les soldats se précipitèrent contre leurs ennemis. L’officier anglais croisait le fer contre un Indien munit d’une longue lance. Les attaques et les parades se succédaient. Visiblement, il s’agissait du chef de cette meute d’animal. William finit par se jeter sur lui et le roua de coup. Ils roulèrent tous les deux dans un fossé et l’indien finit par se cogner contre une pierre au cour de la bagarre. William se releva, du sang sur le visage, son épée dans sa main droite. Il refit le chemin inverse pour retrouver sa troupe. Ses soldats victorieux furent heureux de retrouver leur chef. Ils continuèrent leur route. Presque mort de faim et de soif. Durant la nuit, un puma avait attaqué et tué un garde avant de finir sur le feu comme rôti du soir. Tout cela démontrait la réalité de la mort que William cherchait à combattre. Il avait consulté nombre d’archives et nombre de livre d’alchimie pour tenter de se protéger de cette inéluctable fin. Et il ne souhaitait pas que son corps cesse de vivre, il aimait ce monde, cette vie, le combat pour le pouvoir, les femmes et les plaisirs, tout cela ne devait en aucun cas s’arrêter ! Cela ne devait en aucun cas freiner sa jouissance. Dès le matin, ils levèrent le camp. Une fois encore, William Gordon n’avait pas dormi de la nuit, obsédé par sa volonté de vivre pour l’éternité. Peu importait le prix, il devait survivre. Il devait à tout prix trouver ce que les Indiens cachaient dans cette pyramide maudite. Ils arrivèrent en vue de l’édifice. Une superbe pyramide typiquement indienne, faites d’étranges pierre toute noir, comme une sorte d’autel du mal en plein milieu de cette jungle infernale.
-Soldats ! Établissez un périmètre de sécurité ! Je veux vingt hommes avec moi pour entrer à l’intérieur de la pyramide !
Instantanément, vingt volontaires parmi les meilleurs soldats se présentèrent devant le Commodore. Tous de grands et beaux gaillards. Leurs uniformes avaient souffert des pièges de la jungle et des combats face à ces canailles d’indiens. Les autres, épuisés montèrent un camp en vitesse et mirent en place des tours de garde. La troupe d’élite commençait à gravir prudemment les marches. Escortant le Commodore vers le sommet ou se trouvait l’entrée. Visiblement, les escaliers ne contenaient pas de piège… Dumoins, c’est ce que croyait William jusqu’à ce que l’un des soldats marche sur une sorte de bouton placé su sol qui ouvrit une fosse le faisant tomber dans une fosse remplie de serpents… William eut la peur de sa vie… Il savait à présent qu’il risquait sa vie à chaque marche, ainsi qu’une mort visiblement affreuse. Une fois arrivé au sommet, il fut soulagé. L’entrée se trouvait là, devant eux.
Vous ! entrez les premiers !
De mauvaise grâce, les soldats passèrent la porte après avoir allumé une torche. Une fois qu’il fut assuré que l’entrée n’était pas piégée, Gordon entra, et ordonna que les soldats soit vingt pas devant lui au cas où. Ils descendaient vers le fond de la pyramide. Il fallait à tout prix que William arrive jusqu’à la chambre funéraire. Les signes indiens semblaient montrer la vie du Roi. Une sorte de monstre malveillant qui terrorisait ses sujets. Il avait visiblement libéré un mal terrifiant sur son royaume. Ou plutôt, ses actions avait fait venir une sorte de nuée qui faisait mourir ses sujets dans son royaume…Encore des stupides légendes qui ne faisaient pas peur au jeune anglais. Ils arrivèrent dans une sorte de chambre. Mais aucune momie ni aucun sarcophage indien ne s’y trouvait. Gordon fit entrer les soldats en premier. Comme il le suspectait, c’était un piège ! Un mur de pierre tomba pour fermer l’accès de la salle. Là, il entendit les soldats hurler comme si des créatures les dévoraient. Effrayé, Gordon voulut trouver un autre passage, il appuya partout dans le mur afin de trouver le passage, jusqu’à ce qu’une trappe s’ouvre sous lui. Ça y est, il allait mourir… Du moins c’était ce qu’il croyait, il roula dans la poussière. Il se frotta rapidement les mains et brandit sa torche qui par miracle ne s’était pas éteinte… les signes étaient en or cette fois-ci. Gordon ne pouvait pas les lire, il ne connaissait en rien cette forme d’écriture. Elle semblait très ancienne. Il progressa dans un long couloir. Là, il entra dans une autre pièce, sphérique, remplie d’or et de bijoux tous plus magnifique les uns que les autres… Au milieu de toute ces richesses, un sarcophage. Là, il commença à sourire, il avait trouvé ce qu’il cherchait. Cela dit il ne pouvait le transporter seul. Il fallait trouver un moyen de prévenir d’autres gardes restés à l’extérieur de la pyramide. Pour cela, il erra longtemps dans le labyrinthe avant de trouver une sortie qui l’amena assez proche de son camp. Il marcha, affamé et assoiffé. Une fois revenu, ses soldats le soignèrent. Il ordonna que l’on contacte le navire immédiatement pour qu’il fasse venir des hommes supplémentaires et du matériels afin d’extraire les richesses de la pyramide. Deux jours plus tard, ses renforts étaient au garde à vous face à lui. L’extraction se poursuivit pendant une semaine avant qu’enfin ils puissent emmener le sarcophage sur le navire. Il ne restait plus à présent qu’à faire route vers le Maine ou se trouvait des colonies anglaises. Ils prirent la mer dès que cela fut possible… William restait là, à ronger ses ongles dans sa cabine spacieuse de Commodore alors que le sarcophage se trouvait en fond de calle…Et si un marin trouvait le secret avant qu’il ne puisse l’examiner…Cette pensée l’empêchait de dormir, il fit donc monter le sarcophage dans sa cabine… Et il décida de l’examiner seul ici même. Si cette chose pouvait rendre immortel, alors il trouverait le secret avant d’être arrivé. Il étudia le sarcophage nuit et jours, touchant ses reliques, tentant de déplacer sa partie supérieure… Il finit par tourner une sorte de molette, et le couvercle laissa s’échapper un gaz malodorant qui provoqua une suffocation chez l’officier qui se tenait la gorge, le gaz se répandit à une vitesse stupéfiante, comme la peste sur le navire… William crut avoir déclenché un piège…
-Non…Noooooooon !
Dans un sifflement rauque, il s’effondra sur le sol… Il se réveilla avec un énorme mal de crâne.
-Lieutenant ! Lieutenant combien de temps suis-je resté inconscient !
Il commençait à peine à retrouver ses sensations, et il sentait que tout bougeait dans sa cabine…Pour cause ! les vagues se cognaient contre le navire avec violence, tout dans la pièce était dévasté ! William se précipita sur le font et prit une énorme giclée d’eau en pleine figure…Les cadavres de l’équipage flottait dans une odeur pestilentielle… D’un coup, une nausée prit le Commodore et un flux jaune et liquide sorti de sa bouche, il venait de vomir en mer pour la première fois… Visiblement, ils s’étaient séparés du groupe de navire, ou pire, celui-ci avait coulé en mer. En tout cas, il fallait à tout prix éviter la dérive… Il hurla afin d’appeler les autres membres de l’équipage qui aurait survécu, mais il était seul. Il dériva, affamé pendant un mois avant de s’échouer sur le continent… la chance lui souriait. Il se trouvait en territoire anglais… Son Calvaert venait de prendre fin, et cette triste aventure n’était plus qu’un lointain souvenir. Il marcha vers le premier village…
-Où ?....Où sommes nous ?
Un villageois lui répondit qu’il se trouvait dans une colonie anglaise. William déclina son identité et son grade et demanda à être soigné. Bizarrement, il se sentait attiré plus que de raison par la carotide de l’homme qui lui parlait, comme s’il souhaitait mordre dedans afin d’en faire gicler le sang. Il réprima cette pensée. Rien n’aurait pu lui dire que sa vie venait de changer à jamais, et qu’il venait de trouver le secret de son immortalité. Il avait vaincu la mort, comme trois autres personnes ne tarderaient pas à le faire après lui dans des circonstances similaires. Personne n’aurait pu également dire que ces trois autres personnes formeraient avec lui les leaders de la nouvelle race dominant le monde cinq siècles plus tard dans une dictature sanglante et implacable… En tout cas, William Gordon ne savait pas à ce moment là que son nom resterait à jamais gravé dans l’histoire.
Dernière édition par William Gordon le Mer 16 Fév - 21:28, édité 1 fois |
| | | Allyson Miller Admin
Messages : 118 Age : 44 Localisation : Los Angeles
Feuille de personnage Age perso : 25 ans Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 19:02 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | William Gordon
Messages : 10 Age : 33
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 21:28 | |
| |
| | | Lillie Hardwell
Messages : 15 Age : 31
Feuille de personnage Age perso : 18 ans Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 22:51 | |
| Pas bienvenue, porteur de toiles d'araignées ! ( T'as pas oublié les codes par hasard ? ) |
| | | William Gordon
Messages : 10 Age : 33
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 23:01 | |
| Ah oui exact!
Précipitation quand tu nous tiens... |
| | | Lillie Hardwell
Messages : 15 Age : 31
Feuille de personnage Age perso : 18 ans Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 23:02 | |
| Tu perds la boule, vieux crouton. T'es rien sans les humains pour te rappeler les choses les plus simples ! |
| | | William Gordon
Messages : 10 Age : 33
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 23:04 | |
| Misérable peste...
Oublie réparé.
Fiche terminée -réellement- cette fois-ci. |
| | | Lillie Hardwell
Messages : 15 Age : 31
Feuille de personnage Age perso : 18 ans Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Mer 16 Fév - 23:05 | |
| BOUAHAHAHAHA ! J'vais te foutre sous terre moi, tu vas rien comprendre à ta mort mon ptit vieux ! |
| | | Gabriel Duval
Messages : 20 Age : 39
| Sujet: Re: William Gordon Jeu 17 Fév - 1:17 | |
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| | | Tyler Moreno
Messages : 55
Feuille de personnage Age perso : Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Jeu 17 Fév - 1:22 | |
| William je te souhaite la bienvenue parmi nous, ta fiche est un régal ^^ Tu es validée.
Je t'invite à créer ta fiche de liens et de topics. Bon jeu parmi nous. |
| | | William Gordon
Messages : 10 Age : 33
| Sujet: Re: William Gordon Jeu 17 Fév - 23:36 | |
| - Gabriel Duval a écrit:
- Bienvenue mon frère.
Merci à toi mon frère. Tyler: je les ferais dès que possible ^^ |
| | | Vera Baranovski
Messages : 26 Age : 33 Localisation : L.A.
Feuille de personnage Age perso : 507 ans Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Ven 25 Fév - 7:36 | |
| Vaut mieux tard que jamais ^^', bienvenue. |
| | | Rakel Peleonor
Messages : 40 Age : 34
Feuille de personnage Age perso : 18 ans Ami(e)s: Ennemi(e)s:
| Sujet: Re: William Gordon Ven 25 Fév - 23:25 | |
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| Sujet: Re: William Gordon | |
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