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| Sujet: Evangeline, pour votre plus grand déplaisir [80% completed] Ven 31 Déc - 16:50 | |
| Brynjolf Evangeline
Nom : Evangeline Prénom : Brynjolf Age : 21 ans Date de naissance : 09/02/2004 Groupe : Esclave Lieu de Résidence : En attente d'être vendue
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(c) credits |
Écrire minimum 20 lignes Chapter 1 : Once Upon a Time
Les jumelles Brynjolf sont nées un matin de février de l’an de grâce 2004, après une longue et désagréable vague de froid qui avait failli empêcher à leur mère d’atteindre l’hôpital à temps pour l’accouchement. Les parents des deux petites poupées, fraichement mariés, ne s’attendaient pas à voir un second petit bout de nez se pointer la première petite tête blonde ayant fait son apparition, et se retrouvèrent dès lors avec une paire de filles qui emplirent chaque espace et instant de leur vie. Totalement identiques du bout du crane aux orteils, eux même peinaient à distinguer Evangeline d’Elaïa, jusqu’à ce que leurs caractères fassent leur apparition. Dès lors, ils n’eurent plus vraiment de mal à déterminer qui était qui : Alors que la première était une enfant calme, jouant sagement dans son coin, ou rêvant tout simplement, la seconde était une véritable boule d’énergie, riant, chantant et sautant de partout, prête a tout essayer et a entrainer sa sœur dans toutes les bêtises possibles et imaginables. Si Elaïa fut la première à apprendre à marcher, elles se mirent à parler exactement au même moment, assez tôt d’ailleurs. Se stimulant chacune, elles s’amusaient par mimétisme à répéter chaque mot qui tombait dans leurs petites oreilles, et bientôt la maison de la famille Brynjolf devint une grotte à l’écho incessant. Le petit couple de fillettes, fusionnelles depuis la naissance, devint même l’attraction de l’école communale, refusant d’être habillées autrement qu’à l’identique, et s’amusant a parler exactement au même moment. Pire encore, leur gémellité était si forte que l’une pouvait commencer une phrase et l’autre la terminer, sans qu’elles eurent même à se concerter. Enfin, leur farce préférée demeura quand même l’échange d’identité, les rares fois où leur mère arrivait à les habiller différemment, il ne fallait pas les quitter des yeux une seconde, sans quoi elles échangeaient leurs vêtements, et faisaient tourner en bourrique leur entourage. Cette joyeuse cacophonie se poursuivit jusqu’à la première décennie des deux petites filles. Jusqu’à ce que les choses se gâtent, pour tout le monde…
Chapter II : There will be blood
" Flash Back"
“ - Maman j’ai peur ! -Chut ma chérie, va rejoindre ta sœur, et surtout ne bouge pas, ne fais pas de bruit ! J’acquiesçais en déglutissant fébrilement, puis j’escaladais les barreaux de l’échelle menant au grenier quatre quatre , soulevant la trappe grinçante et découvrant le visage fantomatique de ma sœur. Ela ressemblait a un cadavre, tant son teint d’habitude d’une paleur fraiche semblait cireux et maladif. Des cernes bouffaient la moitié de son visage, et je m’aperçu en prenant sa main dans la mienne pour m’aider à grimper qu’elle s’était rongée les ongles jusqu’au sang, elle qui était d’habitude si coquette. Je fermai la trappe avec la plus grande précaution, me blottissant contre le corps frêle de ma sœur, tentant tant bien que mal de la réchauffer. Mais a vrai dire, je ne savais pas laquelle de nous deux tremblait le plus. Nous mêlâmes nos doigts les uns avec les autres, en siamoises, et je repris mon souffle le plus lentement possible. Il n’y avait pas de bruit dans la maison. Tout semblait paisible, calme, presque endormi. Et c’était pas vraiment normal. Je n’avais jamais connu ma maison autrement que dans un joyeux bazar, un tendre bordel et une cacophonie perpétuelle ? Nous étions parti pour L.A juste après la recrudescence des violences a Londres, avant de comprendre que la violence, et surtout leur Origine, était partout … En temps normal, j’aurais béni un peu de calme, mais la, il traduisait plus le malaise ambiant qu’un moment de répit. J’avais l’impression d’être dans un mauvais film d’horreur, ceux que maman refuse que l’on voit Ela et moi mais qu’on regarde quand on est juste avec papa. A présent la seule chose que j’entendais, c’était les battements de mon cœur et de celui d’Ela. Et peut être un ou deux sanglots. C’est la voix plaintive de ma moitié qui me tira de ma torpeur. -… Tu crois qu’ Ils sont là … ? - J’en … j’en sais rien Ela… - J’ai peur … imagine qu’Ils nous face pareil… J’entendis un sanglot étrangler la gorge de ma sœur. -Pareil qu’à qui .. ? - Tu sais bien … Pareil qu’aux Lockwood, aux Bernier et tous les autres… ils entrent dans les maisons… Puis tout le monde disparait… Ou comme, comme tout à l’heure… Par réflexe, je plaquai ma main sur sa bouche, l’empêchant de continuer. Je n’avais rien vu, je ne voulais pas en plus qu’elle me le dise. Je l’avais entendu hurler peu avant, juste avant que papa l’amène dans le grenier, et que maman m’attrape par le col et m’entraine avec elle dans la cuisine. Elle ne m’avait pas expliqué grand-chose, juste qu’un monsieur s’était fait tué en pleine rue, comme ça, sans explication, et que par précaution, il fallait qu’Ela et moi nous nous cachions, et surtout, que l’on ne fasse pas de bruit … J’avais froid, j’étais terrorisée, et seuls ma fierté et mon orgueil m’empêchait de pleurer. Maman, papa, où étaient ils … J’avais l’impression que nous étions dans le noir depuis tellement longtemps … Impossible de savoir, je m’assoupissais lentement. Puis Ela se débattit rageusement, avant de se raidir contre moi. - Evan’, j’ai entendu du bruit… Je tendis l’oreille en même temps que ma main rejoignait celle de ma sœur, le cœur battant à une vitesse folle. Des bruits de pas, mais pas de cris, pas de chute, pas de lutte. Juste des pas, pas beaucoup, peut être une ou deux personnes, j’avais trop peur pour me concentrer. Puis finalement, la trappe s’ouvrit, lentement, avec un grincement sinistre. Pas de lumière, la personne qui avait trouvé l’ouverture l’avait surement fait l’aveuglette. Bizarrement, la voix qui s’éleva, bien qu’inconnue, n’était pas du genre a faire peur. Elle était … Normale, humaine, enfin je le croyais. - Drake, vise un peu ce que j’ai trouvé… D’autres pas, mais cette fois on alluma la lumière. Sans que je sus comment ils avaient fait, deux hommes étaient là, devant nous, sans que nous ayons pu les voir monter. D’instinct, je me collai un peu plus fort à ma sœur, sans pour autant réussir à détourner les yeux des deux hommes en face de moi. Le premier, celui avec la voix humaine, tourna la tête vers son compagnon, celui qui s’appelait Drake, de toute évidence. -Alors, c’est laquelle ? L’intéressé me fixa, puis ma sœur, avant d’hausser les épaules d’un air désabusé. - J’en sais strictement rien. Tu as vu comme elles se ressemblent, comment veux tu que je sache ! après tout, finissons en, et rentrons, je suis las … -Attend… Le premier s’avança vers nous, et saisit mon bras avec un force que je n’aurais jamais prévu en vue de sa taille modeste. Il m’arracha des bras de ma sœur, nous tirant a chacune un couinement, puis releva mon menton entre son pouce et son index. De son autre main, il écarta les mèches de cheveux cachant mon visage, dévoilant mon regard brouillé de larmes, qui ne l’émurent pas plus que cela. Lentement, je le sentis s’approcher de mon cou, son souffle froid léchant ma peau tiède d’enfant, avant qu’il ne me lâche, apparemment fort satisfait : - Ouais … Elles sentent super bon, une vraie invitation … Et regarde, elles sont pareilles, parfaitement identiques… Il y a du potentiel dans ces deux la, de quoi investir pour plus tard … Si t’en veux pas , moi je les prend ! Je l’entendis se saisir de ma sœur, qui poussa un hurlement strident. Mon dernier souvenir de la scène, puis tout devint noir …" Chapter 3 : Let's begin the nightmare... [justify] Les années d’adolescence d’Evangeline ne lui laissèrent pas de souvenirs marquants. A vrai dire, elle subit même une espèce d’amnésie partielle, lui laissant des trous béants dans l’esprit, pouvant s’étaler parfois sur plusieurs mois. Bien sur, elle savait où elle avait été, dans un camp de concentration, ou plutôt d’extraction de sang pour servir de vaches à lait pour vampires, mais elle se rappelait également avoir été à l’école, jusqu’à l’obtention d’un diplôme, sans trop savoir lequel. A vrai dire, elle ne se doutait pas encore que seuls certains humains accédaient à l’éducation, ceux qui avaient été recommandés non pas pour la reproduction ou la ponction sanguine, mais pour l’élevage. Ainsi, après une demi douzaine d’obscures années passées un tube dans chaque bras, Evangeline, toujours accompagnée de sa sœur, fut envoyée au canada, dans un des plus grands centres de dressage d’humains au monde. A vrai dire, le début du dressage fut horrible : on les emmena la bas dans un espèce de wagon a bestiaux, dans le froid, la neige et le vent glacial. Une fois arrivée, on leur confisqua leurs effets personnels, photos, habits secondaires, et chacun fut trainé vers une salle d’opération froide et métallique. La bas, une vampiresse brutale et vicieuse l'ausculta des pieds a la tête, vérifiant chaque parcelle de peau de l’adolescente, ses cheveux, ses yeux, sa dentition, et bien entendu, sa virginité. En effet, les viols et autres attouchements étaient monnaie courante dans les camps d’exploitation, et ce ne fut que par miracle que les deux adolescentes furent préservées de ce fléau. On les mit enfin en dortoir, et c’est la que la tragédie débuta : Les jumelles furent séparées. Alors qu’Elaïa tempêtait, mordait, griffait, insultait ses geôliers afin de pouvoir rejoindre sa sœur, Evangeline se referma complètement sur elle-même. Elle obéissait a chacune des ordres qu’on lui donnait, mais ne dormait plus, ne s’alimentait plus, faisant vaciller sa santé comme la flamme d’une bougie en décembre. L’histoire ne raconte pas si ce fut par lassitude de la colère de l’une ou par crainte du décès de l’autre, mais elles furent réunis environ 6mois après leur séparation. Mais 6 mois, c’est loin pour des jumelles. Les années qui suivirent furent, si ce n’est plaisantes, au moins paisible pour la belle Evangeline : alors qu’elle grandissait, elle se rendit plus ou moins compte de l’effet qu’elle faisait aux hommes, humains ou vampires, et maladroitement, puis avec de plus en plus de finesse, apprit l’art subtil de la séduction et du charme, a la manière d’une geisha débutante. Elle se garda bien sur de tout contact charnel, sachant pertinemment que cela ferait baisser sa valeur marchande, et donc les chances d’avoir une vie confortable, et surtout avec sa sœur. Alors que l’une conservait son caractère de chat sauvage, l’autre se muait en félin de salon, propre, calme et racé, apprenant a tenir tête aux autres sans déclencher ni rancœur ni représailles, charmant les hommes a coup d’attention et de battement de cil, les femmes à coup de compliments, de comparaison flatteuse et , si besoin, de mensonges éhontés. Son apparente docilité lui valu d’être haïe par certains humains récalcitrants, mais eut le mérite de bien la faire voir par ses tortionnaires, et lui permettre parfois d’éviter bien des désagrément à sa rebelle de sœur. En effet, comment punir un être démoniaque qui ressemble tant a un ange ?
Chapter 4 :If today was your last day... Voici a présent les deux jumelles sur le départ... Leur vingt et une ème année enfin révolue, elles n'ont plus leur place dans le centre de dressage, avide de chair fraiche a molester. Si leur peau est encore douce, malgré les quelques cicatrices en souvenir de leurs mauvais traitement, leur cœur quand à lui s'est tanné comme du cuir: souple mais a la croute épaisse, douce mais indéchirable. L'une dansant, l'autre chantant , les deux sœurs forment un lot à la fois rare et intrigant pour quiconque les achètera : a la fois semblables et pourtant si différentes, chacune des deux recelle son lot de secrets, de déchirures et de souvenirs. Leur seul désir avoué ? demeurer ensemble, toujours. Mais entre la fausse douceur de l'une, et la franche sauvagerie de l'autre, qui sait quel genre d'incroyables tours elles pourront vous jouer ...
A l’image d’un yin et d’un yang, les jumelles se ressemblent autant physiquement que leur façon d’être les sépare. Nous ne parlerons ici que d’Evangeline, la sage, la douce … La vénéneuse Evangeline. A sa capture, on ne peut pas dire qu’Evan’ posa énormément de problème : Elle se plia aux contrôles, de formes diverses et variés, pas franchement agréables d’ailleurs, avec un calme et une élégance peu commune, faisant parfois douter ses tortionnaires de sa nature humaine. Peu expressive, surtout comparée a sa jumelle, elle ne parle que lorsque qu’elle s’y sent obligée, ou que son maitre lui demande. Sa voix, légèrement plus grave que celle de sa sœur, est également plus posée, comme si la jeune femme réfléchissait et sélectionnait avec attention les mots qui sortaient de sa bouche. Peut-être parce que c’est le cas en fait. Depuis leur capture, Evangeline a pris le parti de se forger l’image d’une humaine aussi belle que serviable, ravalant sa fierté avec beaucoup plus de facilité que sa sœur, qu’elle doit constamment canaliser afin de lui éviter quelques châtiments peu agréables. Cela n’empêche pas la jeune femme d’être extrêmement orgueilleuse, et sous son apparente soumission dissimule une détermination et un esprit vif, calculateur, et les plus médisants pourraient même l’accuser d’être manipulatrice… A juste titre. Ainsi, La jolie blonde se montrera a la fois fraiche et gaie avec un maitre excentrique que discrète et soumise avec un maitre plus dominateur. De même, elle sera capable de répondre avec une insolence déguisée a un maitre aimant le conflit, ou d’écouter la lancinantes litanies des plaintes d’un éploré si cela lui permet d’assoir son influence ou de mettre en confiance son possesseur. Séductrice depuis son plus jeune age, elle a appris de son ancienne vie l’art de la séduction et du flirt, et se doute, non sans dérision, qu’un mâle, humain ou vampire, demeure un mâle. Ainsi, Evangeline ne fait pas confiance aux gens, ou très difficilement, en dehors de sa jumelle, qu’elle est la seule a pouvoir calmer dans ses accès de furie. Pour les autres, humains notamment, vous ne verrez en elle qu’un individu froid et indifférent, aux expressions condescendantes et au répondant acéré. Cependant, si vous avez l’occasion un jour de vous immiscer dans l’esprit de la belle jeune femme, vous y verrez un esprit froid et tenace, une détermination sans borne et, paradoxalement, une soif inaltérable de liberté. En effet, la jeune femme serait prête à , disons-le clairement, à peut près tout pour se débarrasser de la puce implantée entre ses deux omoplates, et plus encore pour que l’on retire celle de sa sœur … même a s’allier définitivement aux vampires, ou au contraire les exterminer un à un.
Enfin, La seule véritable limite et faiblesse de la jeune femme réside en une seule et unique personne : Elaïa. Sa jumelle, détentrice de la moitié de son âme, est pour ainsi dire sa raison de vivre. Chacun de ses actes murement réfléchi n’est envisagé que dans l’objectif a long terme de les sortir toutes les deux de cet enfer d’esclavage. Reliée à elle par la pensée de manière presque télépathique, la seule idée de la voir souffrir ou de la savoir en danger est une véritable torture pour elle. Et peut être le seul moyen de la voir véritablement plier …
Evangeline est évidemment le portrait craché de sa sœur. Ou peut-être est-ce l’inverse, personne n’a jamais su laquelle des deux est née en première. A l’instar de sa sœur, la jeune humaine n’est pas vraiment grande, atteignant péniblement le mètre soixante-sept, ni bien épaisse, ce qui n’est pas vraiment choquant, au vue de la manière dont elles ont été nourries ces derniers mois, et de la façon dont les jumelles s’efforcent de conserver une masse musculaire honorable, Evangeline ayant acquis une maitrise des plus convenable du Krav maga, un art martial israélite aussi violent que dangereux, en total décalage avec son apparence docile et pacifique..
Chacune d’entre elles a les cheveux d’un blond nordique, bien que la chevelure d’Evangeline soit plus longue et disciplinée que celle de sa sœur. A la peau soyeuse, douce et laiteuse, la jeune femme aurait pu attirer bien des convoitises quelques décennies plus tôt, et en attire encore, par luxure ou simple esthétisme. Sa taille de danseuse et ses courbes avantageuses font d’elle un « objet » de bonne qualité, qui doublées d’une bonne santé et de sa gémellité, en fait un article chère et rare, accessible uniquement pour un maitre en ayant les moyens.
Son regard est peut-être ce qui est le plus frappant chez cette petite personne : ses iris, d’un bleu glacier, varient d’intensité et de couleur selon la luminosité de la pièce dans laquelle elle se trouve, et surtout, par son humeur, passant du bleu océan à un gris polaire en l’espace de quelques secondes. Ses lèvres, rondes et pleines, affichent souvent une petite moue boudeuse, rapidement effacée par un sourire enjôleur dès lors qu’elle se trouve en bonne compagnie. Concernant ses habitudes vestimentaires, Evan’ n’a pour ainsi dire, pas de style particulier : elle se sent aussi a l’aise en jean baskets qu’en robe de couturier, et cette adaptabilité lui permet de se plier aux envies de ses maitres de manière aussi rapide qu’efficace ! Quand elle a le loisir de pouvoir se vêtir seule, elle conserve une préférence pour les tenue légères, où elle se sent plus libre de ses mouvements, jupes et autres robes fendues à l'asiatique…
Enfin, je vous confierais un petit secret afin de distinguer les deux jeunes filles quand ses dernières sont habillées et coiffées de la même manière : leurs grains de beauté. En effet, au même titre que les empreintes digitales, leurs emplacements diffèrent d’un individu à un autre. Pour Evangeline, son grain de beauté distinctif se situe sur le coté de son sein droit. Pour Elaïa… A vous de le découvrir …
Célébrité Avatar : Elisha Cuthbert Prénom ou pseudo : Cha' Age : 18 D'où connais - tu le forum ? un top site affilié a mon forum Ton avis sur le forum : Tout jeune, mais le contexte me plait beaucoup ! (et le graphisme .. Wahoo *_*) Présence sur le forum : Le week end pour le rp, un peu tous les jours pour me tenir au courant Exemple de Post : - Spoiler:
Goutte, goutte, goutte,goutte ... Ce fut la 1327 ème gouttes d'eau qui tombait de la tuyauterie percée traversant l'un des mur de sa chambre pour s'écraser sur le sol humide que quelqu'un se décida enfin à venir la chercher. Prostrée dans son lit défait, le dos contre le mur gelé et ruisselant, les cheveux en bataille cachant son visage fermé, la jeune femme ressemblait plus à un animal terré qu'a une véritable personne. Elle ne leva même pas la tête quand la poignée grinça, gémissant à cause de l'épaisseur de rouille qui l'enserrait, et qu'un vampire, elle ne savait même pas lequel, lui avait aboyé dessus pour la faire sortir. Elle ne réagit pas non plus lorsque les doigts de son geôlier se raffermirent sur son frêle poignet comme un étau, la tirant de sa torpeur sans pour autant lui faire lâcher un seul cri. La créature en face d'elle sourit méchamment, éructant de sa voix grave
- Ben alors ma jolie, ça fait du bien hein l'enfermement ? On a les idées plus ... Claires, quand on a le ventre vide hein ? et puis le froid, ça permet d'avoir le corps frais et tendu, ahahaha !
l'humour était gras, pas vraiment fin, mais Evangeline s'en fichait. Derrière la masse aplatie et sale de sa chevelure, elle souriait du coin des lèvres. Berné, une fois encore. Une fois de plus. Bientôt, ce serait la fois de trop. Une fois n'est pas coutume, elle avait pris la place de sa sœur en cellule d'isolement. Cette dernière, a son habitude, avait fait de l'esbroufe lors d'une de ses "leçons", et avait violemment gifler un instructeur pour avoir hurler sur une petite fille qui était présente a ce moment la. On l'avait renvoyé dans sa chambre en attendant que l'intendant décide de sa punition, et les deux sœurs en avaient profité pour changer de vêtements, et d'identité. Pourquoi me direz vous ? tout simplement parce qu'Elaïa avait passé toute une semaine en isolement a peine dix jours auparavant, et n'en était sortie qu'à cause d'une solide grippe qui l'avait cloué au lit pendant des jours et de jours, une fièvre démente à la clé. Alors pour sa sœur, il aurait été trop dangereux de laisser sa jumelle redescendre de cet espèce de marais infâme, alors qu'elle n'était qu'à peine rétabli. Et puis, Evangeline avait besoin de vérifier si les vampires, ces monstres sans cœur ni âme, réussiraient a les distinguer, soit par leur odeur, ou a la vue. Mais de toute évidence, a l'instar des humains, ils n'étaient en général pas assez observateurs pour distinguer les deux demoiselles. Tirée jusqu'à la sortie, ballottée comme une poupée de chiffon a droite, a gauche, on lui administra encore quelques coups a l'aide d'un martinet aux terminaisons métalliques rouillés, pour "l'exemple". Elle serra les dents, s'interdisant de gémir de douleur, la rage faisant monter les larmes a ses yeux. Bientot, elles auraient 21 ans. Bientot, elles seraient a vendre. Et bientôt, de leur vente nacquirait, un tout nouvel espoir de liberté ...
Code : Ok par Ally
Dernière édition par Evangeline Brynjolf le Mar 4 Jan - 18:29, édité 11 fois |
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